Publié en janvier 2021 et coécrit avec Pascal Delvigne, La fille de l’Iranien est à la fois un récit familial, une histoire locale, une plongée dans certains grands séismes mondiaux du début du XXe siècle et un roman. Sous la forme d’un feuilleton en sept épisodes, j’ai décidé de vous raconter, non pas le livre, mais son origine, sa création, car elle constitue en elle-même … une histoire ! Fruit d’une merveilleuse collaboration, ce livre écrit à quatre mains fut un travail de longue haleine, mais tellement enrichissant et épanouissant pour moi que je ne résiste pas à l’envie de vous dévoiler l’envers du décor et les étapes de sa fabrication. [L’HISTOIRE DE NOTRE HISTOIRE] Comment le livre La fille de l’Iranien a-t-il vu le jour ? 2ème étape : LA RENCONTRE Après vous avoir raconté comment l’idée de ce livre est venue dans l’esprit de Pascal Delvigne, laissez-nous aujourd’hui vous parler de l’étape suivante : la rencontre entre Pascal Delvigne et Valérie Legorgeu. 👨👩 Pascal désirait ardemment raconter l’histoire de sa famille et de la région, mais il lui manquait quelque chose. Il adore écrire, par contre, il a horreur de travailler seul. Au cours de sa carrière, il a toujours eu à cœur de travailler en équipe. Pour lui, c’est une évidence : La fille de l’Iranien s’écrira à deux. 🖋🖋 Il décide de chercher un ou une professionnel.le dont l’écriture est le métier et, par le fruit de la vie, il fait la rencontre d’une écrivain public – biographe : Valérie Legorgeu. C’était le 15 février 2018. Oui, il y a 3 ans ! Il lui présente son projet, et c’est avec un grand enthousiasme qu’elle lui dit « oui » et décide de s’engager dans l’aventure avec lui. 🤝 Après l’idée, le projet est désormais porté par un duo. Reste maintenant le plus gros du travail : écrire. Pour en savoir plusEt si vous souhaitez en savoir plus sur le livre, voici son résumé de quatrième de couverture : Jusqu’au début du XIXe siècle, « la Presqu’île » est une terre sauvage, une page encore vierge, sur laquelle la modernité va s’imprimer en quelques années. Au son du chemin de fer, de la Navale et de l’éclosion balnéaire, cette bande littorale de Saint-Nazaire au Croisic va attirer des milliers de migrants, et parmi tous ceux-là : les Delvigne, famille de forgerons, et les Lascombes, paysans ruinés. Des années plus tard, la cadette des Lascombes, Blanche, cherchera elle aussi à partir et vivra au rythme des grands événements mondiaux. Comment poursuivra-t-elle son destin malgré le poids des traditions familiales ? Et que deviendra la fille de l’Iranien, son enfant rejetée ? Nous suivrePour savoir tout de la vie du livre et nous suivre Pascal Delvigne et moi, je vous invite à rejoindre notre page Facebook !
Pour obtenir le livre, voici le lien de vente de notre maison d’édition, les Éditions Maïa. Enfin, si ce projet a attisé votre curiosité et que vous souhaitez me poser des questions sur sa création, son édition et sa diffusion, n’hésitez pas à me laisser un commentaire ! Bonne journée à vous, lectrice, lecteur de tous horizons !
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Publié en janvier 2021 et coécrit avec Pascal Delvigne, La fille de l’Iranien est à la fois un récit familial, une histoire locale, une plongée dans certains grands séismes mondiaux du début du XXe siècle et un roman. Sous la forme d’un feuilleton en sept épisodes, j’ai décidé de vous raconter, non pas le livre, mais son origine, sa création, car elle constitue en elle-même … une histoire ! Fruit d’une merveilleuse collaboration, ce livre écrit à quatre mains fut un travail de longue haleine, mais tellement enrichissant et épanouissant pour moi que je ne résiste pas à l’envie de vous dévoiler l’envers du décor et les étapes de sa fabrication. [L’HISTOIRE DE NOTRE HISTOIRE] Comment le livre La fille de l’Iranien a-t-il vu le jour ? 1ère étape : L’IDÉEAu tout début, Pascal Delvigne a eu une idée : « l’histoire de mes ancêtres, de ma famille m’a toujours tellement fasciné, qu’elle mériterait d’être racontée. Et si j’en faisais un livre ? Parce qu’il fallait que ceux qui sont passés sur cette terre, et l’ont un peu pétrie à leur façon, y laissent une trace, ne fut-ce qu’un trait de plume. » C’était au cours de l’année 2017, mais, en fait, il y pensait déjà depuis des années ! « Entre ceux qui ont tout quitté pour s’installer dans une autre région ou un autre pays, ceux qui ont choisi leur destin ou l’ont subi, tous les tabous et les mensonges, les liens avec l’histoire locale de Saint-Nazaire, Pornichet, ma grand-mère Blanche qui a tout fait comme il ne fallait pas, comme elle voulait, comme elle devait, ma mère, l’enfant rejetée qui a mis si longtemps à comprendre d’où elle venait, tout cela, je souhaite, le partager, le coucher sur le papier, l’imprimer. » « Ce livre, ce sera une histoire familiale, mêlée à une histoire locale, et aux séismes mondiaux. À travers le parcours de ma famille, je vais donner un visage à celles et ceux qui ont bâti notre région, qui ont construit les chantiers navals, le chemin de fer, qui ont dessiné la baie de La Baule, lieu de villégiature en plein essor depuis la fin du XIXe siècle. » Et voilà comment tout a commencé. Si vous êtes curieux de connaître la suite, rendez-vous dans quelques jours pour le prochain épisode ! Pour en savoir plusEt si vous souhaitez en savoir plus sur le livre, voici son résumé de quatrième de couverture : Jusqu’au début du XIXe siècle, « la Presqu’île » est une terre sauvage, une page encore vierge, sur laquelle la modernité va s’imprimer en quelques années. Au son du chemin de fer, de la Navale et de l’éclosion balnéaire, cette bande littorale de Saint-Nazaire au Croisic va attirer des milliers de migrants, et parmi tous ceux-là : les Delvigne, famille de forgerons, et les Lascombes, paysans ruinés. Des années plus tard, la cadette des Lascombes, Blanche, cherchera elle aussi à partir et vivra au rythme des grands événements mondiaux. Comment poursuivra-t-elle son destin malgré le poids des traditions familiales ? Et que deviendra la fille de l’Iranien, son enfant rejetée ? Nous suivrePour savoir tout de la vie du livre et nous suivre Pascal Delvigne et moi, je vous invite à rejoindre notre page Facebook !
Pour obtenir le livre, voici le lien de vente de notre maison d’édition, les Éditions Maïa. Enfin, si ce projet a attisé votre curiosité et que vous souhaitez me poser des questions sur sa création, son édition et sa diffusion, n’hésitez pas à me laisser un commentaire ! Bonne journée à vous, lectrice, lecteur de tous horizons ! Bonjour à toutes et à tous !
Fraîchement réalisée par notre éditeur, nous sommes heureux de vous présenter la couverture de notre futur livre : La fille de l'Iranien, de Saint-Nazaire à la Côte d'Amour, naissance de l'industrie et du tourisme Cette couverture, elle nous correspond tout à fait. L’arrivée du chemin de fer dans la région tient une place importante dans notre récit, et le train symbolise bien les différentes migrations que connaissent nos personnages. Nous profitons de ce message pour vous donner des nouvelles de l’avancement de notre projet. La campagne de précommandes est bien avancée grâce à vos soutiens. Nous remercions encore toutes celles et tous ceux qui ont participé et qui recevront bientôt leur livre et verront leur nom apparaître à l'intérieur ! Notre objectif n’est pas encore tout à fait atteint, alors n’hésitez pas à rejoindre l’aventure ou à partager autour de vous ce lien qui permet de réserver un exemplaire du livre avant sa fabrication : https://www.simply-crowd.com/produit/la-fille-de-liranien/ Après maintes relectures, le texte du livre est validé. Il ne reste plus qu'à finaliser le montage de la maquette et à lancer les impressions ! On a hâte de vous faire découvrir cette histoire unique qui nous tient à coeur ! L'histoire de Blanche Lascombes et de sa fille, ainsi que de Grégoire, Mirza, Charles, Jeanne ou encore François ! Même si une part de leur vie est romancée, elles sont des personnes qui ont bel et bien existé et pour lesquelles nous nous sommes attachés à raconter le parcours ! À très bientôt pour la suite ! Et, d'ici là, bonnes séances de lecture à vous, la tête plongée dans vos romans, BD ou essais préférés ! Le mois dernier, je vous expliquais comment j’ai participé à l’enregistrement d’une émission de radio pour parler de mon métier, accompagnée de deux consœurs de la région nantaise. Parce qu’une émission ne pouvait suffire à transmettre aux auditeurs tout ce que nous avions à dire sur le métier qui nous unit, Myriam Cabandé, Élisabeth Chauvin et moi-même avons poursuivi les échanges au cours d’une deuxième émission, diffusée le 5 octobre 2020. Voici le lien pour l’écouter et la podcaster. Le métier « d’écrivain public » n’est pas bien connu. On s’imagine généralement qu’un écrivain public est une personne qui rédige des courriers administratifs pour ceux qui ont des difficultés à le faire. Cela est vrai, mais un écrivain public fait bien plus que cela. Spécialiste de l’écrit, il est aussi biographe, correcteur, rédacteur, ou animateur d’atelier d’écriture. Cette fois-ci, Myriam Cabandé et Élisabeth Chauvin ont tout d’abord abordé plus précisément le métier de correctrice. Après avoir présenté les qualités qu’elles jugent nécessaires pour le réaliser (grande culture générale, extrême minutie, patience, etc.), elles ont discuté des outils qu’elles utilisent pour les assister et les types d’ouvrages qu’elles corrigent. Réalisant désormais des corrections de temps à autre, j’ai notamment pu aborder les travaux d’étudiants sur lesquels il m’a été donné de travailler, obligeant à une forme d’acculturation dans les domaines d’études concernés. Dans cet article, je vais cependant surtout vous parler de la réalisation de biographies, sur laquelle nous avons pu longuement échanger au cours de cette émission. Nous avons répondu à quelques questions courantes qui peuvent se poser en la matière. Qui sont les personnes qui veulent raconter leur histoire ?Nous nous sommes rejointes sur l’idée d’essayer de catégoriser les différents profils. Des personnes âgées motivées par leurs proches, à ceux qui souhaitent raconter leur carrière et parcours d’entrepreneur, en passant par celles et ceux qui cherchent à panser leurs plaies, faire passer un message fort ou relater une expérience de vie marquante et/ou douloureuse, les cas de figure sont divers. Bien souvent, nous constatons des différences de motivations et d’approches entre les femmes et les hommes. Quelles sont les qualités nécessaires pour être biographe ?Elles se résument en deux catégories, les qualités d’écriture et les qualités humaines. Les qualités humaines sont fondamentales, car, avant d’entrer dans l’intimité d’un conteur, une relation privilégiée doit s’être instaurée pour que celui-ci soit à l’aise et enclin à se confier. À mon sens, la chaleur humaine et la convivialité facilitent le processus. Être biographe, c’est aussi faire preuve d’une grande ouverture d’esprit et d’un non-jugement et avoir résolument le goût des gens et du grand âge. En parallèle, les compétences en écriture sont une évidence, car on est bel et bien là pour écrire un livre. J’ai cependant voulu ajouter une précision qui me semble essentielle pour bien comprendre notre métier. Les personnes qui font appel à un écrivain public – biographe pour rédiger leur récit de vie n’ont pas forcément une problématique d’écriture, elles ont surtout besoin d’être épaulées. Je me positionne toujours en coéquipière. Certaines ou certains pourraient tout à fait écrire leur vie eux-mêmes, mais la tâche est tellement fastidieuse, longue, qu’ils s’en sentent peu capables et sont découragé.e.s. Par où commencer ? Comment organiser, ranger, tous ces souvenirs enchevêtrés ? Quand on raconte sa vie, on est rapidement submergé par le flot des souvenirs, tandis qu’une personne extérieure aura le détachement, le recul pour organiser les faits et émotions. Quels sont les points de vigilance lorsqu’on exerce ce métier ?Mes consœurs et moi avons aussi abordé les points de vigilance, d’attention que nous devons garder à l’esprit lorsque nous écrivons la vie d’autrui. En se référant à l’expression populaire : « Les paroles s’envolent et les écrits restent », nous avons expliqué comment protéger le conteur de sa sincérité pour éviter qu’il blesse ses proches. Sans pour autant lisser le récit, nous devons savoir retirer ou reformuler des propos qui pourraient heurter la sensibilité d’un enfant, du conjoint, etc. En somme, il s’agit d’écarter du récit ce qui pourrait blesser l’autre.
Autre point de vigilance crucial : un écrivain public n’est pas un thérapeute, sauf si, bien sûr, il a la double compétence. Nous ne pouvons nier le fait qu’écrire sa vie a souvent une visée thérapeutique, cachée ou non, avouée ou non, et que le projet aura des effets sur le conteur. Cependant, ces effets doivent être dans la mesure du possible anticipés. C’est pourquoi, avant de m’engager auprès d’un nouveau client, je prends toujours le temps de m’assurer qu’il est plus ou moins en paix avec son passé, même si, de toute évidence, on ne peut jamais l’être totalement, et l’on ne peut déterminer à l’avance quelles seront les conséquences du travail d’écriture et de relecture chez le conteur. L’objectif est que le projet se passe bien pour le conteur comme pour le biographe. En pratique, certains récits de vie devront être mis en pause ou à l’arrêt parce que l’on ne peut se prémunir de tout. En outre, certains décident justement d’écrire leur vie pour avancer dans la digestion de leurs souffrances, et nous pouvons les accompagner lorsque la démarche est clairement définie. Parmi ceux-là, une partie d’entre eux se « soigneront » au cours du processus, et laisseront parfois un livre inachevé pour passer à autre chose. D’autres, à l’inverse, réveilleront les fantômes et se rendront compte que « c’était mieux avant », et qu’il est préférable de refermer les portes du passé. En conclusion, ce second moment d’échanges aura été tout aussi agréable que le premier. Quel plaisir de partager son quotidien avec deux autres écrivains publics passionnés ! Nous avons affirmé notre bonheur d’exercer ce métier magnifique. Un métier au cœur de la vie des gens, comme j’aime à le dire, et particulièrement enrichissant. Si certaines personnes souhaitent se lancer dans l’aventure, nous ne pouvons que leur conseiller vivement de le faire ! Pour en savoir plus, voici le lien de l’émission : https://www.radiofidelite.com/2020/10/05/ecoute-ecrit-vous-fait-decouvrir-le-metier-decrivain-public-2/. Je vous souhaite une très belle écoute ! Si vous vous posez encore des questions sur le métier, n’hésitez pas à me laisser un commentaire ! Et si, vous aussi, vous êtes écrivain public, je vous invite à me faire part de vos ressentis par rapport aux points que nous avons abordés ! |
AuteurBribes d'histoires du quotidien d'une écrivain public - biographe, anecdotes et actualités. Archives
Novembre 2022
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