Qui suis-je ?
Les détours de mon parcours jusqu'à la révélation de devenir biographe
J'ai passé mon enfance dans une petite ferme de Normandie. Dans cet univers rural et transgénérationnel, j’ai acquis des valeurs de partage et de convivialité, ainsi qu'un profond respect pour les anciens et leurs savoirs.
Mon goût pour l’écriture et la philosophie a émergé au lycée. Depuis, mettre en mots mes pensées, avec une note de poésie, est une activité qui m'a toujours transportée.
Quelque peu hésitante dans mon parcours, après mon baccalauréat scientifique, j’ai effectué une année en classe préparatoire littéraire, puis je me suis orientée vers la géographie, l’urbanisme et enfin l’environnement.
J’ai ainsi abandonné ce qui s’apparentait à une vocation, gardant tout de même secrètement l’espoir, de lui offrir un jour, à la hauteur de sa puissance, un terrain d’expression.
Après mes études et mes voyages, se sont succédé divers emplois dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables.
Perfectionniste dans ma quête et mon éthique professionnelles, je ne parvenais pas à m’épanouir pleinement dans les postes que j’occupais.
J’ai alors peu à peu perçu que ma place professionnelle était ailleurs…
Ma prise de conscience a émané en premier lieu de mon fort besoin relationnel et du manque de poésie, à mon sens, du domaine de l’énergie. Je rêvais d’un métier empli d’émotions et révélant la beauté de la vie. Je souhaitais partager des relations simples et réciproques avec des êtres qui m’offriraient autant que je leur donnerais.
Quant à ma petite voix intérieure concernant l’écriture, elle était toujours présente, mais discrète. Et, je n’avais jamais pensé à la mettre en relation avec celle portant sur les rapports humains. Elles semblaient toutes les deux évoluer de manière distincte, voire antinomique, jusqu’à ce dimanche après-midi de décembre 2014…
C’est en lisant un roman que tout s'est éclairci. Ce jour-là, j'étais plongée dans une histoire émouvante dont le personnage principal était un monsieur au crépuscule de sa vie : Profanes, de l’auteure Jeanne Benameur. Au fil des pages, j’ai compris, que je n’étais pas réellement préoccupée par le dénouement de l’histoire que je lisais, mais par celui de ma propre intrigue que j’entrevoyais se dessiner.
Et pour cause, je me suis soudain entendue murmurer, avec la simplicité d’un vocabulaire enfantin : « Je sais que je veux faire, je veux écrire sur la vie des gens. »
Cette pensée a pris la forme d'une révélation, d’une évidence absolue.
Après quelques recherches et lectures, j’ai compris que le métier de biographe à destination de personnes non connues recouvre une réalité en France depuis une vingtaine d’années.
Quoi qu’il en soit, le fait que cette activité me soit apparue intuitivement, a contrario d’un « métier » que j’aurais délibérément cherché ou que l’on m’aurait suggéré sous une quelconque forme, m’offre une pleine confiance dans la justesse de ce choix, en accord avec la femme que je suis aujourd’hui.
Depuis ce moment, je m'adonne à la réalisation de ce rêve, en exerçant avec joie cette nouvelle profession. Au fil du temps, mes prestations ont évolué et se sont diversifiées.
Mon goût pour l’écriture et la philosophie a émergé au lycée. Depuis, mettre en mots mes pensées, avec une note de poésie, est une activité qui m'a toujours transportée.
Quelque peu hésitante dans mon parcours, après mon baccalauréat scientifique, j’ai effectué une année en classe préparatoire littéraire, puis je me suis orientée vers la géographie, l’urbanisme et enfin l’environnement.
J’ai ainsi abandonné ce qui s’apparentait à une vocation, gardant tout de même secrètement l’espoir, de lui offrir un jour, à la hauteur de sa puissance, un terrain d’expression.
Après mes études et mes voyages, se sont succédé divers emplois dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables.
Perfectionniste dans ma quête et mon éthique professionnelles, je ne parvenais pas à m’épanouir pleinement dans les postes que j’occupais.
J’ai alors peu à peu perçu que ma place professionnelle était ailleurs…
Ma prise de conscience a émané en premier lieu de mon fort besoin relationnel et du manque de poésie, à mon sens, du domaine de l’énergie. Je rêvais d’un métier empli d’émotions et révélant la beauté de la vie. Je souhaitais partager des relations simples et réciproques avec des êtres qui m’offriraient autant que je leur donnerais.
Quant à ma petite voix intérieure concernant l’écriture, elle était toujours présente, mais discrète. Et, je n’avais jamais pensé à la mettre en relation avec celle portant sur les rapports humains. Elles semblaient toutes les deux évoluer de manière distincte, voire antinomique, jusqu’à ce dimanche après-midi de décembre 2014…
C’est en lisant un roman que tout s'est éclairci. Ce jour-là, j'étais plongée dans une histoire émouvante dont le personnage principal était un monsieur au crépuscule de sa vie : Profanes, de l’auteure Jeanne Benameur. Au fil des pages, j’ai compris, que je n’étais pas réellement préoccupée par le dénouement de l’histoire que je lisais, mais par celui de ma propre intrigue que j’entrevoyais se dessiner.
Et pour cause, je me suis soudain entendue murmurer, avec la simplicité d’un vocabulaire enfantin : « Je sais que je veux faire, je veux écrire sur la vie des gens. »
Cette pensée a pris la forme d'une révélation, d’une évidence absolue.
Après quelques recherches et lectures, j’ai compris que le métier de biographe à destination de personnes non connues recouvre une réalité en France depuis une vingtaine d’années.
Quoi qu’il en soit, le fait que cette activité me soit apparue intuitivement, a contrario d’un « métier » que j’aurais délibérément cherché ou que l’on m’aurait suggéré sous une quelconque forme, m’offre une pleine confiance dans la justesse de ce choix, en accord avec la femme que je suis aujourd’hui.
Depuis ce moment, je m'adonne à la réalisation de ce rêve, en exerçant avec joie cette nouvelle profession. Au fil du temps, mes prestations ont évolué et se sont diversifiées.
La suite de l'histoire reste à écrire … au travers de vos récits de vie à recueillir.