« Book party – Une femme, une vie, un livre », tel était l’intitulé de l’événement auquel j’ai été conviée dimanche 23 octobre 2022, à Treillières (44). Un an et demi de travail s’est ainsi achevé, et quel honneur pour moi d’être pour la toute première fois présente à la distribution d’une autobiographie sur laquelle j’ai travaillée ! Quelques semaines auparavant, j’avais déjà eu l’honneur rédiger, à la demande du fils de ma cliente, une préface sur le thème (cher à mon cœur) des parcours d’entrepreneurs tel que celui de sa maman. Une préface, c’était là aussi une première pour moi ! Pour l’occasion, un repas était donné dans les locaux de l’entreprise que Gisèle, 98 ans, a créée avec son mari fin des années 60. Entreprise familiale reprise par l’un de ses fils depuis. Une quarantaine de membres de la famille, du cercle amical et professionnel étaient invités. Ma cliente a distribué à chacun un exemplaire de son livre, assorti d’une dédicace personnalisée. Être là, aux côtés de Gisèle, lorsqu’elle a remis son livre fut un merveilleux aboutissement dans mon travail. Parce que ces dizaines et dizaines d’heures d’écoute, d’écriture, de relecture, de correction, de mise en page et d’accompagnement peuvent généralement se résumer à ce but : que la biographie soit lue par les proches. Si nous avons réalisé ce livre, c’est bien pour les lecteurs, et en particulier pour les descendants : enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants. Cet instant a été très touchant pour moi.
Tous les convives étaient impatients de découvrir le livre, mais celui-ci fut caché tout au long du repas pour être distribué après un délicieux dessert, en forme de livre, lui aussi ! J’ai aimé ces minutes solennelles, de silence, de découverte de l’objet quand chacun a enfin eu son exemplaire entre les mains. J’ai aussi aimé les échanges qui ont précédé au cours du repas, sur la vie de ma cliente bien sûr et sur les facettes d’une histoire familiale qui s’écrit dans le regard de l’un de ses membres. Mais aussi sur la conscience de chacun du caractère nécessairement subjectif et partiel du récit qu’il découvrirait dans le livre. Sur ce point, je me suis senti rassurée, car c’est souvent l’un de mes objets de doutes et de questionnements. J’ai eu la sensation de percer un peu plus une intimité familiale en découvrant les différents « protagonistes » du livre, ceux dont ma cliente m’avait parlé, que j’avais vu en photos et que je découvrais soudain en chair et en os, avec qui je pouvais avoir le plaisir d'échanger. Cela a rendu mon travail plus concret et plus humain encore. En conclusion, ce fut un moment inédit, beau, valorisant et très riche dans mon quotidien d’écrivaine biographe ! J’espère avoir le bonheur de réitérer l’expérience en participant à d’autres remises de livres familiales !
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Quand la confiance et l’efficacité s’allient, de belles collaborations professionnelles peuvent s’instaurer et durer. Aujourd’hui, j’ai très envie de vous raconter l’une d’entre elles. Voilà plusieurs années que je suis Dylan Willig dans ses projets, l’accompagnant dans ses besoins rédactionnels. Et c’est toujours un immense plaisir quand il revient vers moi, tant nous avons la sensation de former un bon duo ! Quel bonheur de travailler avec Dylan, un jeune homme très dynamique, à l’écoute, et qui a toujours de la suite dans les idées ! Et, grâce à lui, je peux exprimer ma part de créativité pour rédiger des textes inspirants. Vous me connaissez surtout en tant que biographe, mais l’éventail de mes prestations est un peu plus étoffé. Eh oui ! Je fais aussi de la rédaction web. Toutefois, à vrai dire, je fais surtout de la rédaction web pour Dylan, parce qu’entre nous règne une alchimie comme je les aime. Je crois que c’est ce qui me passionne le plus dans mon travail : quand survient une connexion telle entre un client et moi que tout est fluide et limpide. Quand on se comprend si bien que les mots s’alignent avec simplicité et en deviennent une évidence. Quelle satisfaction de toucher du doigt cette magie créatrice entre deux cerveaux qui se rencontrent ! Récemment, Dylan m’a de nouveau sollicitée pour des prestations de rédaction web. Il a monté la société Gravit Media, une agence en marketing digital, et je suis l’une de ses rédactrices. Ensemble, nous concevons les outils de communication de clients désireux de développer leur entreprise. Je m’occupe plus particulièrement du contenu des sites internet en équipe avec le webdesigner. Alors, si vous voulez accroître vos ventes, déléguer vos réflexions en stratégie de communication, la création ou refonte de votre site internet et l’animation de vos réseaux sociaux, prenez contact avec l’équipe de Gravit Media qui gère tous ces aspects ! https://www.gravitmedia.co/ En complément, je ne résiste pas à l’envie de vous partager l’un des sites que nous avons réalisés : https://www.hkcuisines.fr/.
HK Cuisines propose des cuisines de haute qualité entièrement personnalisées, afin d’incarner « l’expression de votre personnalité ». À travers quatre univers : les apaisantes, les authentiques, les charismatiques et les atypiques, son créateur, Hakan Tepekoy vous plonge dans un monde insoupçonné, celui de la cuisine haut de gamme offrant un confort, un esthétisme et une palette de fonctionnalités « au-delà de l’imaginaire ». Heureuse d’avoir pris quelques instants pour partager avec vous un peu de mon quotidien, je retourne à mes projets ! Le travail ne manque pas, et les journées passent si vite. Publié en janvier 2021 et coécrit avec Pascal Delvigne, La fille de l’Iranien est à la fois un récit familial, une histoire locale, une plongée dans certains grands séismes mondiaux du début du XXe siècle et un roman. Sous la forme d’un feuilleton en sept épisodes, j’ai décidé de vous raconter, non pas le livre, mais son origine, sa création, car elle constitue en elle-même … une histoire ! Fruit d’une merveilleuse collaboration, ce livre écrit à quatre mains fut un travail de longue haleine, mais tellement enrichissant et épanouissant pour moi que je ne résiste pas à l’envie de vous dévoiler l’envers du décor et les étapes de sa fabrication. 5ème étape : LE LIVRE dans sa version finale (le tapuscrit)Et voilà, les bases de notre projet étaient réunies pour faire d’une idée, d’une rencontre, d’une collaboration, un livre ! 🙂 Mais, pour l’avoir dans les mains, ce livre tant attendu 🤗, il nous a fallu encore un peu de patience et de détermination⏳. Après l’écriture, et les nombreuses relectures et corrections🔎, les modifications de notre tapuscrit suite au retour de quelques lecteurs🖍, nous avons un jour mis le point final. Et, ça, ne croyait pas que ce soit l’étape la plus facile pour un auteur ! C’est sans doute l’une des plus éprouvantes. On voudrait toujours améliorer le texte, le peaufiner, l’amender. Mais, un jour, il faut admettre qu’il est terminé, même s’il ne sera jamais parfait. C’était le 20/10/2020📅, soit plus de 2,5 ans après le début de notre collaboration ! 6ème étape : L’ÉDITION ou le parcours de l'écrivain qui cherche un éditeurQuelques mois avant de finaliser notre livre, nous avons repris nos recherches d’éditeurs ébauchées au cours de l’année 2019. Avoir une idée de livre, c’est bien. L’écrire, c’est une autre étape. Le faire éditer (ou autoéditer), c’est l’aboutissement de mois, voire d’années d’efforts. C’est l’assurance que l’histoire racontée et écrite se diffusera, sera lue. C’est offrir un petit bout d’éternité à toutes celles et tous ceux dont on conte le parcours. C’est aussi partager avec des lecteurs la facette de la Presqu’île que nous avons voulu mettre en valeur. Bref, c’est s’ouvrir sur l’extérieur et donner réellement vie au livre. Convaincre une maison d’édition quand on est « primo-auteur » n’est pas simple... Certains doivent le savoir.😅 Et puis, avec un peu de détermination, on finit par trouver des gens prêts à nous suivre dans l’aventure. Un contrat avec les Éditions Maïa est signé à l’automne 2020. Reste maintenant à finaliser le livre papier : dessiner une couverture, rédiger une quatrième de couverture, faire la mise en page de la maquette intérieure, etc. Phase supplémentaire dans notre cas : le lancement d’une campagne de précommandes 💶pour valider l’intérêt chez des lecteurs potentiels. Une fois la campagne réussie avec un objectif dépassé, nous étions prêts à passer à l’étape suivante ! 👍 7ème et dernière étape de notre projet de roman historique : L'IMPRESSION ET LA PUBLICATIONUne fois la maquette intérieure et la maquette de couverture validées, la campagne de précommandes achevée, il n’y avait plus qu’à lancer l’impression. 📚 L’impression ! Oui, on y était, enfin ! Dans ces moments-là, je ne sais pas si tous les auteurs font comme nous, mais nous n’avons pas pu nous empêcher d’appeler plusieurs fois notre éditeur pour savoir si les livres étaient imprimés, tellement excités de les recevoir ! C’était en pleine période de fêtes de Noël, alors cela renforçait notre désir d’avoir entre les mains notre livre tant attendu, tel un cadeau sous le sapin ! 🎁 C’est ainsi que, par un matin frisquet de janvier 2020, la factrice vous apporte un gros colis (merci les facteurs porteurs de nouvelles et de cadeaux comme celui-ci !). 50 exemplaires de La fille de l’Iranien. Que le carton est lourd ! C’est avec émotion et plénitude qu’on se dit : ça y est, ils sont là, devant mes yeux ! 😍 Au même moment, l’éditeur vous envoie un mail : « Votre livre est officiellement publié. Il est désormais en vente sur les sites marchands classiques et sur notre site, et les lecteurs peuvent dès aujourd’hui le commander chez leur libraire préféré. » Quelle joie ! Voilà la création de La fille de l’Iranien racontée. Voilà comment s’achève son histoire, mais aussi comment en débute une autre, celle de la vie du livre, entre les mains des lecteurs… 🎈Promis, on vous racontera aussi celle-là ! Merci à vous d’avoir suivi notre feuilleton ! Et belle lecture à toutes et à tous ! Et si vous souhaitez en savoir plus sur le livre, voici son résumé de quatrième de couverture :
Jusqu’au début du XIXe siècle, « la Presqu’île » est une terre sauvage, une page encore vierge, sur laquelle la modernité va s’imprimer en quelques années. Au son du chemin de fer, de la Navale et de l’éclosion balnéaire, cette bande littorale de Saint-Nazaire au Croisic va attirer des milliers de migrants, et parmi tous ceux-là : les Delvigne, famille de forgerons, et les Lascombes, paysans ruinés. Des années plus tard, la cadette des Lascombes, Blanche, cherchera elle aussi à partir et vivra au rythme des grands événements mondiaux. Comment poursuivra-t-elle son destin malgré le poids des traditions familiales ? Et que deviendra la fille de l’Iranien, son enfant rejetée ? Pour savoir tout de la vie du livre et nous suivre Pascal Delvigne et moi, je vous invite à rejoindre notre page Facebook ! Pour obtenir le livre, voici le lien de vente de notre maison d’édition, les Éditions Maïa. Enfin, si ce projet a attisé votre curiosité et que vous souhaitez me poser des questions sur sa création, son édition et sa diffusion, n’hésitez pas à me laisser un commentaire ! Bonne journée à vous, lectrices, lecteurs de tous horizons ! Publié en janvier 2021 et coécrit avec Pascal Delvigne, La fille de l’Iranien est à la fois un récit familial, une histoire locale, une plongée dans certains grands séismes mondiaux du début du XXe siècle et un roman. Sous la forme d’un feuilleton en sept épisodes, j’ai décidé de vous raconter, non pas le livre, mais son origine, sa création, car elle constitue en elle-même … une histoire ! Fruit d’une merveilleuse collaboration, ce livre écrit à quatre mains fut un travail de longue haleine, mais tellement enrichissant et épanouissant pour moi que je ne résiste pas à l’envie de vous dévoiler l’envers du décor et les étapes de sa fabrication. [L’HISTOIRE DE NOTRE HISTOIRE - Épisode #3] Comment le livre La fille de l’Iranien a-t-il vu le jour ? 3ème étape : LE TRAVAIL D’ÉQUIPE Aujourd’hui, nous continuons à vous raconter la création de notre livre, sous la forme d’un feuilleton. Écrire à deux, au premier abord, on pourrait croire que c’est une tâche délicate, qu’aligner les mots à l’unisson n’est pas aisé, et pourtant, force est de constater que nous étions faits pour travailler ensemble, tant notre collaboration fut d’une grande fluidité et simplicité. 🤝 Comment avons-nous procédé ? L’histoire que voulait raconter Pascal était foisonnante et passionnante, mais les événements s’imbriquaient tellement les uns dans les autres qu’il nous a fallu prendre le temps de bien organiser le récit et le découper en chapitres. Nous avons ainsi clarifié la chronologie pour créer un ensemble cohérent. Puis, comme il s’agissait d’écrire quelques pages de l’histoire locale de la Presqu’île, de Saint-Nazaire, La Baule et Pornichet, mais aussi de Russie et de Perse, nous avons mené des recherches historiques 🔎dans les fonds d’archives familiales, les souvenirs d’anciens, les archives et bibliothèques régionales, et… sur internet, évidemment. Nous avons cherché à respecter le déroulé des faits et les dates. Nous nous sommes aussi renseignés sur les styles musicaux 🎷ou vestimentaires 👗de l’époque pour créer les atmosphères, etc. Autre élément fondamental de notre travail : définir un style littéraire. À ce sujet, Pascal est venu voir Valérie avec une idée très précise, et elle s’est prise au jeu pour écrire dans un ton bien particulier. On ne vous en dit pas plus. On préfère rester mystérieux. Vous verrez à la lecture du livre ! Enfin, au fil de l’eau, nous nous sommes réparti l’écriture des textes, attribuant à chacun tels ou tels chapitres ou paragraphes. Le tout au gré des envies et des facilités de l’un et de l’autre. Par exemple, par pudeur familiale, Pascal a laissé à Valérie le soin d’écrire toutes les scènes amoureuses. 👩❤️👩 [L’HISTOIRE DE NOTRE HISTOIRE - Épisode #4] Comment le livre La fille de l’Iranien a-t-il vu le jour ? 4ème étape : LE ROMAN Après l’étape 1 : l’idée, la 2 : la rencontre, la 3 : le travail d’équipe, passons à la 4ème étape.
Notre livre n’est pas seulement une histoire locale ou un récit familial, il tire sa singularité du fait qu’il est aussi un ROMAN HISTORIQUE. Et qui dit roman, dit que tout n’est pas exact… Eh oui ! On ne vous dira pas quelles sont les proportions de faits réels et de faits romancés, mais nous l’assumons pleinement, la réalité est parfois légèrement déformée. Pourquoi ? ⁉ La raison principale est la suivante. En voulant raconter l’histoire de sa famille, Pascal Delvigne s’est confronté à une évidence : certaines étapes, certaines « scènes » de l’histoire faisaient défaut. C’est comme s’il lui manquait des pièces du puzzle. Parce que toutes les personnes dont nous racontons la vie ne sont plus de ce monde, et parce que la mémoire familiale a laissé quelques zones d’ombres, il nous a fallu inventer. 💭Il ne s’agissait pas forcément de tabous, mais d’oublis, de détails absents, et pourtant essentiels. C’est ainsi que nous avons tissé des liens là où ils étaient absents. Nous avons comblé des vides en romançant. Pour vous donner un exemple, nous ne savions pas dans quel contexte précis certaines personnes s’étaient rencontrées. Nous avons donc bâti des scénarios, nous voulant toujours au plus près de la réalité supposée des faits. Voilà comment des personnes ayant bel et bien existé sont devenues… des personnages de notre livre La fille de l’Iranien. Qui était le général russe dont le grand-père parlait si souvent ? D’où venait le soldat américain dont il ne reste qu’une photo ? Pour Pascal, comme pour moi, écrire un roman était inédit. Donner corps à nos personnages fut un vrai plaisir ! ✍ |
AuteurBribes d'histoires du quotidien d'une écrivain public - biographe, anecdotes et actualités. Archives
Novembre 2022
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